Anuradhapura - Mihinthalaya - Hurulu Eco Park

Mercredi 6 janvier 2016

Anuradhapura, capitale régionale, 60.943 habitants., à 165 km au nord de Colombo.
C'est la capitale la plus ancienne du Sri Lanka, tout est parti et s'est constitué d'ici pendant plus d'un millénaire. Comme indiqué dans l'article précédant, c'est ici que que l'on planta une bouture de l'arbre sacré sous lequel Bouddha eut son illumination.

Il est environ 8h30, la ville grouille de toute part.
Ce qui attire le regard, pour nous qui sommes au début de ce voyage, c'est la diversité culturelle.
Les Tamouls (18% de la population) importé d'Inde par les britanniques comme main d'oeuvre bon marché, les Cinghalais (75% de la population) et enfin les musulmans (7% de la population).



Dès le matin, on achète ses billets loterie.
Les enfants sont emmenés à l'école.
L'uniforme scolaire est de rigueur dans tout le pays (on en sait quelque chose :-) )

Les femmes porte le Sari. 
Les Sari, toujours très colorés ... une explosion de couleurs. 
Mais également l'Abaya pour les femmes musulmanes.
La collecte des ordures avec triage sur place (employee du Solid Waste management center).

Prochaine étape, Mihinthalaya ou Mihintale, à moins de 15 km à l'est d'Anuradhapura ... le temps est maussade, une fine pluie nous accompagne tout au long de la route.
Le prix d'entrée, 500 Rs. (3,5$).

La pluie redouble d'intensité, les K-Way sont de rigueur. L'endroit  est considéré comme le berceau du bouddhisme, c'est ici qu'aurait eu lieu la rencontre entre Devanampiya Tissa, le fondateur d'Anuradhapura, et les émissaires d'Ashoka, un roi dans l'Inde du IIIe siècle av. J.-C. devenu moine, qui auraient introduit le bouddhisme au Sri Lanka.

... 1.843 marches avant d'arriver au sommet. Comme il n'est jamais venu ici, Nazeer insiste pour nous accompagner ... il s'est d'ailleurs acheté une nouvelle casquette pour se protéger de la pluie.



Il pleut tellement que l'on se réfugie auprès des policiers surveillant le site 24h sur 24.
Nous discutons de Barack Obama et de la problématique des armes aux Etats-Unis ... ce sujet faisait la une des journaux du jour.



Ruines de Dagoba.

Les Sri Lankais sont nombreux à se rendre sur les sites religieux. Il sont très ouvert, un 'hello' et les visages s'illuminent. Ensuite, on échange quelques mots, vraiment que quelques mots, car le niveau l'anglais même s'il est étudié à l'école est très faible et même inexistant pour certain.

On se déplace en famille.
Le dagoba Ambasthale, entouré de deux rangées de piliers qui devaient probablement supporter un toit.
Le stupa d'Ambasthale.

Le Dagoba Masaya juché à 300 mètres d'altitude offre un superbe panorama.


Pas de bol, la salle renfermant le Bouddha est fermée,  elles sont là plantées avec leurs offrandes dans les mains, ça discute, on attend ou pas? finalement elle vont les déposer plus loin.
  
Les Sri Lankais passe de temple en temple pour y déposer des offrandes.
Des musiciens entre deux performance admirant le panorama  au sommet du Dagoba Mayaseya.
Une volée d'escalier nous mène au sommet du rocher Aradhana Gala. On tombe nez à nez avec un singe super excité ... on se méfie car cette bêbête peut mordre!

Le rocher Aradhana Gala.

C'est étonnant de voir cette maman, ici en haut à droite, descendant non sans difficulté avec sa petite fille tandis que le papa suivait en ne s'occupant que de lui même.

La descente est souvent plus compliquée que la montée ..

Le Bouddha en position vitarka, la posture de l'enseignement, au sommet d'une colline surplombant le site. Zen soyons zen ...



Petit arrêt le long de la route pour combler un petit creux, au menu: du maïs et quelques bananes. On doit se dépêcher ... Nazeer nous demande de le manger à bord! sa phrase est peine terminée que nous sommes déjà assis prêt à déguster cet épis de maïs à notre aise. Il fait résistance, reste quelques minutes dans la voiture mais finalement nous rejoint un peu contrarié.



Nous roulons vers Polonnaruwa, sans qu'on sache pourquoi, on s'arrête dans un hotel restaurant du type de ceux ou les cars de touristes et les voitures avec chauffeur font une halte pour la pause déjeuner.  Mais qu'est ce qu'on fait là! On n'a jamais dis qu'on voulait manger et d'autant moins dans ce type d'endroit. Nazeer a pris cette initiative, supposant à tord, qu'on l'inviterais à manger.
On boit un café assez dégueux pendant que Nazeer se rassasie probablement aux frais du restaurant pour nous avoir amené jusqu'ici.

Visiter les temples sous cette pluie fine comme ce matin n'a rien d'agréable. Etant proche du Hurulu Eco Park on s'informe auprès de Nazeer sur le prix d'un safari. Ici c'est business à fond, 82$ pour deux personnes. Nazeer prétend que c'est le prix, c'est ce qu'il a payé avec ses derniers clients. Voyant notre scepticisme, il appel le patron du restaurant qui, bien évidement, confirme ce prix ... on nous prend vraiment pour des c.. .

Sûr de lui, il nous emmène vers l'agence avec laquelle il a l'habitude de travailler ... stop !  on n'est pas d'accord. Nous préférons aller jusqu'à l'entrée du parc s'informer des conditions d'admission. Il ronchonne prétendant que ça ne sert à rien sauf faire des km.

L'entrée au parc est de 2.250 Rs., une jeep (qu'on doit chercher soi-même) se loue 4.000 Rs.
Le calcul est vite fait, 6.250 Rs. frais d'entrée plus la jeep, soit 43$ ... nous sommes loin des 82$ annoncé par Nazeer et confirmé par le patron du restaurant ... c'est clair qu'ils sont de mèches. Nous sommes furieux et on le fait savoir. Nazeer ne sait plus, il me donne l'impression de s'être fait lui même arnaqué lors de son dernier passage. On loue une jeep, Nazeer est dépité et à la fois gêné ... lorsque je lui demande s'il souhaite nous accompagner, il répond qu'il n'est pas bien et préfèrerait rester là sauf si on insiste.

En deux temps trois mouvements on se retrouve à bord de notre jeep dans la queue à l'entrée du parc  qui ouvre d'ici quelques minutes. Deux garçons nous accompagnent, l'un conduit le véhicule, l'autre reste à nos coté. Il ne faut pas longtemps avant que l'on aperçoit au loin plusieurs jeeps ... c'est en général le signe qu'il y a quelque chose.



Le garçon à nos coté confirme, Elephants ! Elephants !


Sur place, le chauffeur joue des coudes pour s'intercaler afin de nous offrir une belle vue. Challenging, après quelques minutes il décide de contourner le groupe et d'aller se positionner de l'autre coté ... idée géniale, on est super bien placé, en première ligne. On est sous tension :-) les éléphants sont là, pas loin à quelques mètres. Poussé par nos deux gars, on grimpe sur le toit de la jeep et là c'est le coup de bol pas possible, les éléphants viennent vers nous ... au point qu'après un long moment, le chauffeur décide de reculer car ça devient trop dangereux.

Les deux petits éléphanteaux sont bien protégés par leur maman.











Super moment, Stutti (merci en Cingalais) ... bye !


On retrouve Nazeer à la sortie du parc ... nous continuons notre direction Polonnaruwa.
L'ambiance est un peu tendue, notre chauffeur fait profil bas ... nous avons pris pas mal de retard.

Arrivé à Polonnaruwa, la recherche d'un logement s'avère compliquée ... le seul endroit connu de Nazeer est complet. Les adresses qu'il nous proposent sont hors de pris, il prétend qu'il est impossible de trouver moins cher! Nous prenons les choses en mains, et en peu de temps trouvons un logement sympa à 2.500 Rs soit 17$, déjeuner et logement pour Nazeer inclus ... on ne l'entendra plus jusqu'au lendemain ... malgré ses nombreuses tentatives :-).

Guesthouse Palm Garden

Logement sans AC avec ventillo, salle de bain qui mériterait d'être rafraichie mais propre. Les proprio, deux frères très sympa, nous préparent un repas que nous partageons avec Isabella et Daniel, un couple autrichien. Soirée géniale, bien arrosée :-)